AGE : 138 ans (18 en apparence). ▽
DATE, LIEU DE NAISSANCE : 11 novembre 1900, Bruxelles. ▽
PARENT DIVIN : Perséphone.
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POUVOIRS (1 pouvoir actif: un pouvoir que tu apprends à maîtriser, que tu te sers volontairement + 2 pouvoirs passifs (1 du parent divin + 1 spécifique de la guilde): pouvoir inné, maîtrisable sans entrainement) : Maitrise des plantes (actif): contrôle des plantes et de leur croissance - Sensibilité à Mort (Passif) : sentir la mort quand elle vient; quand une personne meurt à proximité, un bruit sourd se fait entendre dans les oreilles - Précision d'attaque (Passif de guilde). ▽
ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuelle. ▽
SITUATION : Célibataire.
GROUPE : Venatio. ▽
NATIONALITÉ : belge & japonaise. ▽
FONCTION AU SEIN DU GROUPE : Lieutenante. ▽
EMPLACEMENT DU TATOUAGE DE GUILDE : Bas du dos. ▽
AVATAR : Aya Shalkar.
Caractère
Autrefois enfant naïve et douce, Sakura se reposait sur une espèce de double personnalité. Elle se devait être la petite fille modèle et bien éduquée. Toutefois, la vie de noblesse ne lui seyait guère et, dès lors, elle ne manquait pas la moindre occasion de se faufiler par un trou secret dans la haie au fond du jardin familial pour partir à l’aventure avec ses amies du monde. Dans ces moments, elle n’était plus la petite princesse que sa belle-famille connaissait. Elle devenait une enfant comme les autres. Loin des obligations et des tracas de la royauté, elle pouvait s’amuser comme bon lui semblait. Et, lorsqu’elle rentrait le soir chez elle, la robe couverte de boue, son père la regardait d’un air désapprobateur, mais conciliant. Tandis que sa belle-mère lui souriait, envieuse de ne pas avoir pu connaître ces moments lorsqu’elle avait cet âge.
Ces nombreuses escapades permettaient à la jeune fille de connaître le monde sous un angle différent des autres membres de sa famille et, de manière plus générale, de l’aristocratie. Elle avait rapidement pris conscience des difficultés que pouvaient rencontrer ses amies du peuple et leur famille. Tout ne se révélait pas aussi facile que pour elle. Elle avait accès à l’enseignement, grâce des cours particuliers. Depuis sa plus tendre enfance, elle apprenait à faire vibrer les cordes des instruments pour jouer les mélodies les plus ravissantes, mais également les plus sombres. Rapidement, elle s’était prise à aimer le koto, instrument traditionnel des terres de son père. Mais son coeur penchait plus facilement pour le violon, instrument plus facilement transportable et pouvant être joué en tout lieu.
Mais l’activité qu’elle privilégiait le plus résidait dans les moments passés avec son paternel dans son cabinet de médecine. Elle aimait le voir examiner ses patients, se donnant au maximum pour leur prescrire les meilleurs remèdes possibles contre toute sorte de maux. Il était pour la jeune fille l’exemple même de la bonté, du don de soi pour le bien des autres. Et à tout prix, elle voulait devenir comme lui. Elle s’était promis de toujours faire de son mieux pour soigner chacun des malades et d’apporter un peu de baume au coeur des souffrants. Oui, son rêve était de devenir médecin et de sauver des vies. Les années passant, ce désir d’aider son prochain ne s’était pas consumé dans le coeur de la Kami.
Après treize années de bonheur, le royaume de son beau-père se révéla à ses yeux, emportant la femme qui lui jouait le rôle de mère, ainsi que son petit frère qui n’eut pas le temps d’ouvrir les yeux et respirer la moindre bouffée d’air. Mais la douleur ressentit en cet instant ne fut rien à celle qui s’empara d’elle l’année suivante, et ce durant quatre longues années. Sakura avait fait de son mieux pour soigner les blessés, mais beaucoup de pertes furent dénombrées parmi les patients dont elle s’était occupée. La Grande Guerre avait commis trop de dégâts. En grande partie dégoûtée de la cruauté des hommes, elle rallia la Chasse d’Artémis. La douleur que lui produisait ses nombreuses confrontations avec la Mort la hanterait alors tout au long de sa vie.
Les années passant, Sakura apprit à contenir ses émotions et à les masquer, surtout sa peur de la mort, qui l’avait privée de tant des siens. Après tout, lorsque l’on vit pour l’éternité, on a le temps de voir plusieurs de nos proches partir les uns après les autres. Mais elle leur aurait souhaité une mort plus douce, et plus honorable. La Chasse lui avait néanmoins permis de se lier avec d’autres immortelles. Peu à peu, et avec l’aide d’Artémis, elle avait appris à surmonter sa peur. Une phobie qui l’empêchait d’achever même les monstres les plus féroces.
Aujourd’hui, elle appréhende toujours autant la mort et essaie toujours de faire en sorte de la repousser. Mais elle a pris conscience, et surtout, a accepté l’évidence : elle ne pourrait pas sauver tout le monde. Et il lui faudrait probablement même sacrifier quelques personnes, elle y compris. Mais son seul et unique objectif en ce jour est un sauvetage ultime. Et pour ce sauvetage, elle est prête à tout sacrifier. Artémis doit vivre.
Anecdotes
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