Survivors Tales
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La Colonie est tombée, l'Olympe est en ruine, le monde va être entraîné à son tour dans la spirale infernale...
 
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 J'aime écrire et dessiner | la galerie de Sphinx |

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Dante McArthur
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MessageSujet: J'aime écrire et dessiner | la galerie de Sphinx |  J'aime écrire et dessiner | la galerie de Sphinx | EmptyVen 31 Aoû 2018 - 11:11

Bonjour, je viens vous partagez les chapitres d'une nouvelle que j'essaye d'écrire sur Wattpad. J'espère qu'elle vous plaira. J'essaierai de poster un maximum de chapitre ici:

Il se peut aussi, que je post ici des dessins de mon crues. Encore une fois, j'espère que cela vous plairas aussi Wink

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Dante McArthur
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MessageSujet: Re: J'aime écrire et dessiner | la galerie de Sphinx |  J'aime écrire et dessiner | la galerie de Sphinx | EmptyVen 31 Aoû 2018 - 11:13

Les Contes du mal



de la musique si vous voulez:

Acte 1: Lech → Chapitre 1

L'homme était recroquevillé par terre, la lèvre éclatée, l'œil  tuméfié, le visage déchiré. Sur son torse gouttait du sang, sang qui ruisselait de la plaie largement ouverte au-dessus de son œil droit. Quelques dents trainaient autour de lui, il se tenait le ventre, recouvert de bleu et d'ecchymose. Les trois hommes qui le rouaient de coups y prenaient un malin plaisir, leurs gourdins ne cessaient de cogner l'homme étalé sur le sol, celui-ci avait cessé de crier, plus aucun son ne sortait de ses lèvres, aucun sanglot, ses bas étaient trempés, les larmes roulaient sur ses joues et la grange empestait l'urine, l'urine du malheureux.

Les trois brigands riaient, en ce milieu du XVIIe siècle, cette partie de la Pologne n'était pas sûre. Les malotrus comme ceux-ci ne se gênaient plus. S'acharnant sur leur victime, un homme d'une quarantaine d'années, le crâne chauve et lustré, une barbe noire, désormais rouge par le sang qui avait craché. Il était inconscient.

Les bandits prirent un seau d'eau avant de le lancer à la figure du malheureux. Le choc le réveilla. Satisfaits, les brigands purent continuer leur bain de sang, ceux-ci étaient fiers des horreurs qu'ils commettaient. C'était pour le bien de l'Église et si l'Église le déclarait, c'était que cela était vrai, n'est ce pas? Mais quelle raison l'Eglise avait elle demander à ces hommes d'en tabasser un autre?

Ils purent alors emmener l'homme dehors, malgré ses cris de protestation, mais rien n'y faisait, les trois hommes le trainèrent. En cette splendide nuit d'avril, la lune était à son apogée et brillait d'une lueur menaçante, la pleine lune était de sortie et avec elle, ces mythes et légendes.

Ils le jetèrent dans la boue. Il tomba en un bruit mate et émit un grognement rauque. Mais, ce grondement n'était point humain. Sous les yeux ébahis des brutes, le simple plouc qui était avant devant eux c'était mis à grandir. Rapidement il dépassa ça les 10 pieds de haut et son corps se couvrit d'une épaisse fourrure aussi noir que le charbon. Sa bouche s'était distordue pour ne former qu'une gueule béante, hérissée de crocs tous plus tranchant les uns que  les autres, stalagmites sortant du sol. Abandonnez tout espoir de survie.

Ses bras étaient désormais d'énormes poutres de muscles, terminées par cinq dagues longues et tranchantes. Une queue était apparue, là où se trouvait son coccyx, une queue longue comme un bras humain. Elle faisait facilement 3 pieds de long et se mouvait avec violence. Ces jambes étaient maintenant devenues deux tours de puissance, destinées à la mort.

Tout au long de ce spectacle horrifique, le pauvre homme, n'avait cessé de se battre contre lui-même, hurlant, se griffant la peau du cou. Mais, dès que traces des griffures apparaissaient, même dans la violence du moment, celle-ci disparaissaient quasiment aussitôt.

Son pantalon avait volé en éclat lors de la croissance du fauve. Son regard avait perdu toute humanité, seul les yeux du fauve brillait d'un rouge assassin dans la clarté grise de la nouvelle lune et ces yeux à la lueur meurtrière regardaient désormais les trois bandits.

Ils s'étaient rendu compte, que la mort les attendait. Et oui, les créatures cauchemardesques  n'étaient pas des légendes. Hélas, cela ils auraient mieux fait de le savoir plus tôt. La frayeur se lisait sur ces trois faces ahuries d'imbécile, les mimiques du mépris avaient disparu, seul le délicieux sentiment de peur éclairait leur visage. Comme la pluie tombant, leurs vessies solidaires se vidèrent simultanément, leurs jambes les lâchèrent et leurs matraques roulèrent sur le sol meuble en même temps.

Leurs voix, bloquées par l'étau de la peur se resserrant sur leurs poitrines empêchait tout son de sortir, la terreur et le regret restaient bloqués dans leurs gorges engourdies. Les trois voix moururent. La peur produisait en soi un spectacle merveilleux et, oh comment délicieux. La bête se leva, tout cela n'avait duré que quelques secondes seulement, à peine le temps d'une dizaine de respirations. Mais, en ce court laps de temps, de chasseurs ils étaient devenu chassé et de chassé il était devenu chasseur.

Le massacre, d'une extrême violence, mériterait un paragraphe mais, pour ne pas m'étaler sur le chaos que ce fut, je vais juste vous dire que le sang gorgea la terre et que des trois pourritures qui se trouvaient ici, aucune ne survécut. Leurs corps furent broyés, mangés. Ils n'étaient bon qu'à nourrir les hyènes, aider les vautours et sauver les corbeaux. Leur vie toute entière ne fut qu'un simulacre d'existence, trois imbécile liés pas l'envie de s'enrichir. Nul ne retiendra leurs noms mais pour le plaisir, souvenons-nous de ces incapables : Jon, laissant une femme enceinte; Miestzho, abandonnant son neveu qui n'avait plus que lui et Ryszard, un raté qui violait des filles dans les faubourgs de Varsovie. Cette détestable équipe avait la poisse, et si encore eux-ci avaient eu la bonne idée de fuir alors, la vie aurait pu rester quelques temps de plus dans ces corps minables. Mais, il ne fallait pas trop en demander à des abrutis de ce genre. A peine, leur carcasses froides et déjà bonnes à servir de pâté aux rapaces, la bête, affamée, se dirige vers le village.


Dernière édition par Dante McArthur le Ven 31 Aoû 2018 - 11:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: J'aime écrire et dessiner | la galerie de Sphinx |  J'aime écrire et dessiner | la galerie de Sphinx | EmptyVen 31 Aoû 2018 - 11:14

de la musique si vous voulez:

Acte 1: Lech→ Chapitre 2

Avez-vous déjà ressenti des regrets alors que vous saviez ne pas en avoir pas le droit, ce serait trop simple. Moi, Lèch Volkowski, je regrettais mes actes mais un seul petit pardon ne me les fera pas arrêter. Pourquoi ? Tout simplement parce que lorsque l'on se réveille sur un charnier de cadavres, que l'on es assis en haut de celui-ci, que les cadavres forment un trônes macabre et que le sang goutte en une marre immonde et parfaitement noire autour du monticule, et bien c'est impossible. Les corps étaient intacts, rien n'avait été mangé. Ils avaient simplement été tués, juste pour le plaisir de cette être immonde, moi.

J'étais un loup-garou et cela depuis plus de 20 ans. J'avais, jusqu'alors, réussi à calmer les pulsions du monstre en moi. Chaque nuit, je me revoyais, coincé dans la rue, le bras en sang, la femme devant moi m'ayant mordu. Elle venait de m'infliger la Malédiction du Loup et si jamais je rentrais en contact avec ne serait-ce qu'un petit rayon lunaire une nuit de pleine lune, je me verrais transformé en un être puissant, doté d'une force divine et d'une régénération incroyable. En témoigne, avant ma transformation, mon corps était meurtri. Mais désormais, je n'avais pas mal, au contraire, je me sentais bien, tellement bien, même la toux qui me taraudait depuis plusieurs mois et qui s'était transformée en pneumonie ne me faisait plus souffrir le martyr que j'endurais autrefois.

La Malédiction du Loup était dangereuse,mortellement dangereuse. Elle se transmettait par morsure, échange de fluide, de sang ou de manière plus intime. Et force était de constater que la créature vivant en moi était puissante, trop puissante, même pour un Loup-garou, elle était supérieur en tous points. Je ne savais pas pourquoi mais cela faisait de moi un démon encore plus redoutable. J'aimerais pouvoir restreindre le fauve. Malheureusement, je n'étais pas assez puissant pour me faire obéir de la bête qui vivait en moi. Le massacre qui venait de se dérouler devant vos yeux en était la preuve formelle.

Vous me direz, mais c'est normal, tu ne peux pas contrôler l'animal féroce tapit en toi. Hélas, ce n'était pas aussi simple que cela, je ne cohabitais pas avec la bête, j'étais la bête! Je me souvenais du plaisir d'avoir tué toutes ces têtes de bétail... Je veux dire ces êtres humains. La transformation exacerbait ce que tout le monde avait de pire en soi et pour moi, ça
avait été ma colère contre moi-même de ne pas être accepté, de ne pas pouvoir rester tranquillement à tout jamais. Pour résoudre cela, j'avais tout le monde, sans plus de problèmes.

Mais 200 personnes avaient été tranchées au fil de mes griffes, femmes, enfants, vieillards, tous alourdissant un peu plus ma conscience. Un épouvantable bain de sang s'étalait à mes pieds. J'aurais dû être dégoûté, j'aurais voulu l'être, malheureusement je ne ressentais qu'une fascination malsaine pour ces exploits... Je veux dire horreurs. De l'excitation, c'était la seule chose que je ressentais pour ce carnage, je n'avais pas foi en moi.

Voilà pourquoi, je ne me sentais pas de ressentir des regrets, je n'y avais pas le droit. J'aimais tout cela, mais en même temps je me dégoûtais. Toutes les notions même de pardon,  je les avais rejeté.
C'était l'accident le plus violent que j'avais produit jusqu'ici. Avant, ce n'était guère que des massacres de simples moutons ou de buffles, mais là, c'était des êtres humains, en chair et en os que j'avais tué, et de quelle manière... Les rendre paraplégiques, puis les laisser se noyer dans le sang des personnes au-dessus d'eux. Cette cruauté me laissais sans voix comment avais-je bien pu être capable d'une telle abomination ?

Mais, j'avais plus de 40 ans, j'étais un vieillard. Mon dos me faisait horriblement mal. Mon corps criait de douleur et j'ai décédé. Cela faisait plusieurs mois que j'avais un rhume violent et agressif qui s'était vite transformé en une affreuse pneumonie. Je crachais régulièrement du sang. La mort aux mains d'argent venait et je pouvais presque entendre ses injonctives. Bien que, depuis que j'ai ressuscité et que, dans l'aube du matin, me sois retransformé, je ne ressentais plus aucun de mes problèmes, plus aucune douleur. Pourtant, ils allaient revenir, je le savais.

Mais alors que je ressassais en moi mes problème de santé, une voix arriva d'en bas. Devant le carnage que j'avais commis se trouvait un jeune homme d'environ une vingtaine d'années, les cheveux noirs bouclés. Ceux-ci n'étaient pas très longs et descendaient harmonieusement sur le front du jeune adulte. Ces même cheveux formaient des spirales envoûtantes et mon regard semblait aspiré par ce mystérieux tourbillon.

Pourquoi ne fuyait-il pas? Ne voyait-il pas les vestiges de cette tuerie? Il ne pouvait pas les ignorer, plus de 200 personnes étaient mortes. De tout le village, il n'y avait aucun survivant... Comment quelqu'un pouvait-il être encore en vie ? Quelque chose était en train de se passer, mais je ne savais pas quoi.


Dernière édition par Dante McArthur le Ven 31 Aoû 2018 - 11:39, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: J'aime écrire et dessiner | la galerie de Sphinx |  J'aime écrire et dessiner | la galerie de Sphinx | EmptyVen 31 Aoû 2018 - 11:15

de la musique si vous voulez:

Acte 1: Lèch→ Chapitre 3

Je me levais lourdement pour descendre, je piétinais les corps vidés de leur sang et j'aurais eu envie de vomir si je le pouvais. Mais mon estomac semblait être parfaitement au point, il gargouillait même d'appétit. Là, le fait même de manger de la chair humaine me fit tourner de l'œil. Vêtu de ma tenue d'Adam, je descendis donc au contact de l'homme qui ne semblait pas le moins du monde effrayer par le spectacle immonde qui s'étendait à ces pieds.

Au fur et à mesure que je descendais, je le voyais un peu mieux. La blancheur laiteuse de sa peau comme de la porcelaine attira mon regard. Ses sourcils formaient deux magnifiques lignes qui captivaient le regard, tellement harmonieuses. Il était de taille moyenne, un joli cinq pieds et demi de haut. Il portait d'imposantes bottes aux pieds, un bas en cuir noir tanné et je distinguais les différentes coutures en boyau de porc séché. Large comme une ficelle et aussi grande qu'un pouce, une ceinture de cuir lui enserrerait la taille. Son torse était mis en valeur par une chemise largement ouverte en lin blanc, laissant apercevoir un joli torse fin et véloce. Par-dessus sa chemise, il portait un gilet en laine de mouton noir et sans manches qui devait lui donner chaud et ses avant-bras étaient recouverts par des manches en cuir dans lesquelles étaient incrustées des dessins au charbon représentant, je crois, un ange avec une torche dans les mains descendant majestueusement du ciel.

Une fois arrivé en bas, j'ai remarqué à quel point ses lèvres étaient rouges, et ses yeux... Il était mi-clos et rehaussé par une ligne noire. Il était beau, cela ne faisait aucun doute, avec des traits fin, royaux, presque angéliques. Puis, il avait cette mimique, un demi-sourire mélancolique qui lui donnait un air encore plus mystérieux. Une fois à sa hauteur, je me rendis compte que je devais le dépasser aisément d'une demie tête et en largeur aussi. Celui-ci pris la parole, sa voix semblait regrouper les regrets et tourments de plusieurs dizaines de milliers d'hommes et de femmes, mais avec une telle mélodie. Il roulait les R avec un accent chantant comme les peuples qui vivent au pied de la Méditerranée. Sa voix me fit ressentir une immense peine, surtout lorsque ses parole transpercèrent l'aube. Et d'un ton suave et mélodieux, il déclara :

-Mon ami, tu as des problèmes. Je peux t'aider, fait-moi confiance.

-Qui es-tu ? Et comment puis-je te faire confiance ? Et que sais-tu de mes problèmes, déclarais-je d'un ton où transpirait toute la peur de cette rencontre. L'aura du jeune homme était déplaisante

- Je suis Lekki Nośnik, mais appelle moi Lekki. J'ai connu des gens comme toi, tu peux me croire, fait-moi confiance, c'est tout, me répondit-il.

-Tu me fais peur, tu es étrange. Comment peux-tu en savoir autant qu'es- ce qui me dit que tu n'es pas juste un assassin cherchant à avoir mon sang pour obtenir la malédiction du Loup, répliquais-je avec agressivité, cette personne m'effrayait, avec son aura malsaine...

-Viendra un jour ou tu auras besoin de moi, la vie est la chose la plus précieuse que tu as. N'oublie pas,
commença-t-il, vit le plus longtemps possible pour pouvoir rattraper tes horreurs, et si tu en ressens le besoin, appelle moi.

J'allais répondre par une réplique cinglante mais, avant même que je puisse essquisser le moindre mot, le vent tourna, et l'étranger disparu, comme si il s'était désagrégé en un millier de petites poussières et cela en un instants. Il avait beau s'être volatilisé, je ressentais toujours le poids de son regard sur moi et le timbre profond de sa voix résonnait encore dans ma tête.

Avec un soupire, je me rapprochais, d'un tonneau remplis d'eau, et admirais le visage du chaos, le mien. Ce nez en bec de vautour, ces yeux trop rapproché au regard assassin, ces lèvres fines, la bouche plissé vers le bas en une mine agressive, c'était tout moi. Mais, quelque chose avait changé, ma barbe semblait aussi noire que le jais, plus aucun fil gris ne la striait comme autrefois. Le pouvoir de la Malédiction du Loup était-il si puissant qu'il puisse me rajeunir ? C'était un pourvoir dangereux, je le savais pertinemment. Et je jurais sur ce carnage et le peu d'humanité qu'il me reste de ne jamais utiliser le redoutable pouvoir du loup pour mon propre intérêt.

Mon corps semblait aussi plus fin, mes muscles plus marqués. Comme si la bête avait distordu mon corps pour se l'approprier plus facilement. Avec rage, je pénétrais dans une maison, j'étais toujours nu et le froid attaquait ma peau. Je pris alors des vêtements à ma taille dans une armoire. Puis je disparus au plus profond de la campagne avec mes regrets pour seuls bagages.

Mais la vie est farceuse et la seule chose que j'emmenais avec moi était l'empreinte du chaos, la marque du sang, la trace de mon massacre. Je le trainais avec tel un fardeau, c'était la seule chose qui me collai à la peau.

Un acte, si ambivalent, plusieurs sentiments contradictoires se battaient en moi, la conflit intérieur devenait ma marque de fabrique.

J'avais de bons sentiments, que pouvais-t-il bien m'arriver ?


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MessageSujet: Re: J'aime écrire et dessiner | la galerie de Sphinx |  J'aime écrire et dessiner | la galerie de Sphinx | EmptyVen 31 Aoû 2018 - 11:16

de la musique si vous voulez:

Acte 1: Lèch → Chapitre 4

Je me tenais allongé sur le lit de paille qui trônait fièrement au milieu de la pièce. Elle était sculptée à même la montagne dans une grotte à la voute hérissé de stalagmite qui était très réconfortante. Là depuis toujours, là pour l'éternité. Un rideau tenait le rôle de porte, des rangements s'étalaient au mur et de nombreuses affaires s'entassaient dans les casiers. C'était un très bel endroit, c'était mon endroit. L'odeur minérale, le froid relatif de la pierre, tout était parfait et cette vie ne me déplaisait pas. Je portais un simple bas et, à côté de moi, elle bougeait de temps en temps. Je réfléchissais à ce que j'étais avant, je pensais, comme très souvent.

J'aurais aimé pouvoir retourner dans le passé, pouvoir me dire à moi-même, au jeune Lèch, profite de ta condition. L'immortalité t'attend, la puissance aussi et tu as la possibilité de devenir invincible. Cesse de faire des serments stupides, profite de la vie comme elle s'offre à toi. Je ne savais pas vraiment quand est-ce que j'ai commencé à rejeter en masse le système de l'Eglise. Ah si, je crois bien que c'est au moment où le massacre avait eu lieu dans mon village et que j'avais fui. J'avais commencé à changer, tout le monde voulait ma mort et c'est à ce moment-ci, que j'ai adopté une doctrine qui me convenait mieux : Si plus personne ne vivait, alors qui pourrait cherche à me tuer ? C'était la seule logique qui marchait, ceux qui étaient différentes de notre condition ne nous comprenaient pas, ils ne pouvaient pas.

Nous ? Je foulais cette terre depuis deux-cents ans, une année par personne massacrées lors de ma transformation au village. J'avais survécu une année par personne tuées, un petit plaisir sadique pour rappeler au commun des mortels, à des simples humains, que je survivais et que je survivrai encore et toujours malgré les problèmes. Le sang avait sali mes mains, le souffle carmin passait entre mes dents et la mort, si elle me rencontrait, aurait tout avantage à fuir dans un monde dominer par les puissants. Rien ne me faisait peur, j'étais incontestablement le plus fort. J'étais entré dans la dernière année de rappel de mon exploit, il allait se passer quelque chose de nouveau, j'en étais persuadé.

Le hasard fait souvent bien les choses mais il n'avait rien à voir avec cela. J'avais aussi pour ambition d'intégrer de nouveaux membres à la meute. Désormais, je m'annonçais fièrement en tant que loup-garou. De plus, nous nous étions rassemblés, nous étions désormais une dizaine et j'étais le plus âgé, deux-cent quarante année et quelque broutille en âge humain. Mais la vie d'un humain lambda est tellement courte et ne tient qu'à un fil. Un fil si fin, si fragile que nous pouvions, nous, loup-garou, trancher si facilement.

Je dois dire que, dans la communauté des loups-garous, un massacre de 200 personnes en une seule nuit était un record que tout le monde m'enviait. Avant, ce n'était guère qu'une petite centaine, pour des loups puissant de l'ancien âge d'or. Âge d'or datant d'ailleurs de bien avant ma naissance, même avant celle de mes parents. C'était il y a trois cents ans, lorsque la Russie occidentale n'était pas encore le territoire des loups. Les récits nous venaient naturellement, les grandes batailles sont taillées dans le sang. Cette expression s'est toujours avérée vraie pour nous.. À cette époque, tout était plus simple mais je dois bien l'avouer, les hommes sont de plus en plus vigoureux, plus zélé et les tuer en décuple le plaisir. Mais, vous, vous vous dîtes sûrement que si lors de l'une de ses premières transformations, il a établi un record dans le massacre d'êtres humain, pourquoi ne pas, alors, recommencer ?

La raison est d'une simplicité enfantine, votre mère à souvent dû vous dire : "Ne joue pas avec la nourriture!" Et bien c'était pareil pour nous, nous n'avions pas besoin de tuer autant d'hommes et de femmes, nous mangions à notre faim et nous n'avions aucun problème. Et, si nous tuions tous les humains pour le plaisir, comment ferions-nous quand ceux-ci seraient tous morts ? Alors, nous serions obligés d'aller ailleurs. Mais où ? Notre territoire n'était pas infini, certes celui-ci partait de la frontière Prusse et englobait l'ancienne Pologne, le Nord de l'Autriche et la Russie de l'Ouest. Mais de l'autre côté, des puissances dangereuses étaient à l'oeuvre.

Cependant, nos attaques contre les villages, les massacres avaient attiré l'attention d'un ennemi redoutable et celui-ci venait nous attaquer. La légendaire cavalerie lourde polonaise, les hussards ailés. Il était étonnant que la République des Deux Nations envoie son élite militaire pour nous vaincre lorsque l'on sait que l'Empire Prusse se fait de plus en plus agressif et que l'Empire Russe profite de cette faiblesse. Les territoires appartenant jadis à la Pologne étaient grignotés de tous les côtés par les Empires périphériques. Le chaos ne laissait pas de place pour les pauvres polonais, nous attendions l'assaut, cela faisait plusieurs dizaines de jours que nous attendions ce moment.

La viande humaine nous manquait, elle était si délicieuse. Les paysans du coin avaient un goût fade, sans aucune saveur mais nous savions que des soldats de l'Elite militaire seraient succulents, bien nourris, bien entretenus... Un rêve pour nous tous, surtout que ceux-ci pensaient réellement que nous n'étions dangereux que la nuit. Une belle connerie, la Malédiction du Loup, renommée en Bénédiction du Loup, si elle était bien utilisée, permettait de faire bien plus que ce que les simples mortels pouvaient penser.

Allongé sur le lit, j'essayais de me reposer, mais l'excitation du combat était trop forte, j'attendais patiemment le moment de jeter mes troupes au combat.

Pendant que je pensais au merveilleux moment que nous allions passer, une silhouette se plaça à côté de moi, Gavriil. Il était un puissant soldat, avait le teint basanée, la peau buriné par le soleil, les cheveux noir, frisé et il venait directement des Balkans et il avait bien fait de fuir, les Balkans était le territoire des vampires. Les loup-garou n'avait pas le droit de s'y aventurer, c'était des règles ancestrales, quasiment inscrites dans notre sang. Les vampires étaient effrayants, cruels,sans pitié et extrèmement meurtriers, encore plus que nous. On racontait que ceux-ci empalaient leurs victimes et qu'en l'espace d'une nuit, il pouvait en tuer plus de deux-milles. Leur Roi était agressif, violent et qu'avec ces deux-cents soldats d'élite, il avait mis en fuite l'armée Ottomane. Son nom faisait encore trembler des centaines de milliers d'hommes : Vlad Tepes, l'empaleur, prince de Valachie, roi des vampires, dieu du sang et empereur du massacre, l'être cruel aux deux-millions de soldats. Personne ne dormait sur ces deux-oreilles, les vampires étaient des êtres ignobles, dénués de toute humanité.

Je me tournai vers la personne qui dormait à côté de moi, elle venait tout droit de l'Empire Prusse, ces cheveux blonds rassemblés en une natte descendaient sur son dos. Elle était la seconde plus âgée, environ cent-quatre-vingts ans, mais elle en faisait dix-huit physiquement, comme la plupart d'entre nous. Elle tenait son ventre, arrondi, une portée de louveteaux arrivait. Je ne pouvais pas laisser une mère porteuse partir au combat. Je l'avais rencontrée il y a de cela cent-cinquante ans, à l'époque, Gavriil me servait de compagnie. J'avais rencontré celle-ci en Prusse, chacun de nous voulions rencontrer de nos semblable. Je l'avais rencontré alors que celle-ci menait une campagne de massacre à travers tout le pays, chaque pleine lune, quasiment une centaine de personne perdait la vie. Et cela, rien qu'à l'apogée de sa puissance. Ajouter à cela, les meurtres isolés.

Gretel était sanguinaire, machiavélique, violente, méchante, elle détestait l'humanité. Elle était parfaite, de telles qualités en une seule personne, c'était fantastique. Je crois même qu'elle était plus méchante que moi. Une vraie terreur. Mais, faire règnera l'épouvante ne suffisait pas. Celle-ci eu un jour la merveilleuse idée d'aller attaquer un village en Moselle, un simple lieu de plouc, mais la France ne faisait pas partie du territoire des loup-garous. La France était le lieu d'êtres étranges, leur pouvoir occulte dépassait l'entendement. Ils se faisaient appeler sorcières et sorciers. La plupart du temps, ceux-ci étaient des femmes. Elles possédaient toutes une puissance énorme. Il s'en était alors fallu de peu pour nous sauver. Le soutien de Gavriil n'avait pas été de trop contre les assauts combinés de plusieurs milliers d'animaux exacerbé par les talents maléfiques des sorcières. Plus jamais, je ne m'approcherais d'un tel lieu. J'avais failli perdre la vie, Gretel et Gavriil aussi. De plus, le territoire de ces dernière s'étalait jusqu'à cette île, la Grande-Bretagne.

Je lâchai un regard à Gavriil, il était après moi et Gretel, le plus puissant, il était le premier à avoir reçu la bénédiction du loup de ma part. Je dois dire que physiquement, il était puissant, il comprit qu'il devait rester là, pour protéger Gretel, les enfants née de deux parents loup-garou dès la naissance était réputé très puissant. Il y avait de grande chance qu'il soit meilleurs que moi, meilleurs que moi, qui possédais pourtant la force de deux loup-garou, un mystère encore non élucidé, un mystère qui m'avait cependant permis de rester au meilleurs que moi-même, et de ne pas voir le meute partir, j'étais comme le ciment permettant à une tour de rester debout. Sans moi, malheureusement, tout le monde serait déjà partis. Mais, je dois dire, que physiquement, je m'étais endurci. Le massacre allait commencer.

Mais avant de partir au combat, je me penchai vers ma dulcinée, ces yeux fermé, ce tenant le ventre, elle était l'amour de ma vie, avec une telle joie de vivre. Je déposai un baiser amoureux sur son front. Les yeux mi-clos, un sourire éclaira son visage. Je ne pouvais la réveiller. Je savais qu'elle voulait aller se battre, mais je ne pouvais pas me permettre de la perdre. Elle m'en voudra, mais pour l'instant, c'était l'heure du combat. Je sortis par le rideau, une dizaine de rideau se trouvait dans la grande salle en pierre taillé, une pour chacun des membres de la meute, ils m'attendaient, il portait tous un manteau de cuir, ils le firent tomber, désormais, homme comme femme étaient torse nue, tout le monde portait des chausses miteuse, juste pour ne pas se balader les attributs à l'air. Ils étaient en ligne, tous les membres de ma famille. Les onze membres de la meute, sans me compter moi, Gretel et Gavriil.

Nous allions au combat, la rage au ventre, colère aux lèvres. La mort allait recevoir de nombreuse personnes.


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MessageSujet: Re: J'aime écrire et dessiner | la galerie de Sphinx |  J'aime écrire et dessiner | la galerie de Sphinx | EmptyVen 31 Aoû 2018 - 11:17

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Acte 1: Lech→ Chapitre 5

Le soleil était à son zénith, c'était le moment parfait pour attaquer des êtres de la nuit, des êtres du mal vous ne pensez pas ? Cependant, la vérité est autrement plus drôle, il se trouve que la nuit est peut-être l'apogée de la puissance des créatures gothiques mais cela ne veut pas dire qu'elles sont dénuées de force le jour. Elles sont certes plus faibles, c'était une vérité et il faut dire la vérité. Pourtant, cela ne veut pas non plus dire que le jour, elles sont sans défense et à la merci de qui que ce soit. Il suffit juste pour elles de lancer l'assaut sous le couvert de l'ombre des arbres pour avoir l'avantage du terrain et de surprise du fait de leur vigueur. Il était de notion générale qu'un loup-garou n'attaquait pas le jour tout simplement parce que, seul, le jour et en plein soleil, c'est du suicide. Mais une dizaine, entraînés, prêts à tuer ? C'était la mort assurée de nos adversaires, la perfection du chaos.

Nous étions embusqués à environ une vingtaine de kilomètres de notre base et le son de l'attaque avait été si fort à l'intérieur du pays que tout le monde était au courant, nous y compris. C'était là une erreur, nous étions tout aussi intelligent que chaque humain, plus même car une des grandes faiblesses des humains était de sous-estimé notre intelligence. En deux-cents ans, vous pensez bien que j'ai appris, étudié la stratégie militaire, et désormais, j'étais tout aussi capable de mener ma meute au combat que de savoir les manœuvres de mes adversaires. Le coup classique. Nous attendrions autant de temps qu'il le faudra et nous sèmerons la mort sur notre passage...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Notre troupe marchait depuis plusieurs jours, nous ne comprenions pas pourquoi nous étions envoyés dans le sud, si proche de la frontière autrichienne qui était gardée par des bataillons de soldats. Nous étions des soldats délites, mais cela ne voulait pas dire que nous étions invincibles. Ils étaient plusieurs centaines d'infanterie de première ligne ou bien de dragons (1) et nous étions seulement soixante, aussi forts que nous puissions être, nous ne pouvions rien contre des soldats aussi nombreux. Tout comme les cinq autres régiments d'hussards ailés, nous étions le troisième bataillon et étions particulièrement connus pour nos hauts faits d'arme, hauts faits qui nous suivaient comme des moutons. Nous étions l'armée polonaise, ou en tout cas un bataillon, qui avançait pour vaincre et tuer une bonne fois pour toute la meute.

Dirigés par le cruel, violent et charismatique Lèch Volkowski, elle imposait la terreur depuis désormais trop longtemps. Voilà plus de soixante-dix ans que la meute était arrivé, à l'époque un peu moins garnie celle-ci n'avait pas tardé à prendre le contrôle d'une grosse partie du Sud du territoire polonais. Voilà soixante-dix ans que le peuple servait d'amuse-gueule à ces démons. Mais, depuis peu, les nouveaux dirigeants avaient décidé de régler ce problème une bonne fois pour toute. Vaincre à la source les problèmes, pour ensuite faire tomber tout le reste.

Le peuple avait confiance en nous, n'est-ce pas ? Nous ne pouvions pas les abandonner. Nous étions le symbole de la résistance, personne ne pouvait nous tuer. Notre réputation suffisait à elle seule à montrer nos capacités. De plus, les loup-garous ne pouvaient nous vaincre, nous étions une armée puissante et organisée. Nous rivalisions d'ordre avec les légendaires phalanges macédoniennes, ou bien contre plus surpuissante tortue romaine. Nous étions l'apogée de l'ordre, de vulgaire monstre ne pouvait connaître la stratégie militaire, ils n'étaient pas humains, ils avaient forcément l'esprit limité, l'Eglise le disait. L'homme avait été créé par Dieu à son image, nous étions alors les êtres les plus proches de la perfection divine. De simples monstres ne pouvaient nous égaler sur ce terrain.

Nous étions à environ une soixantaine de kilomètres de leur base présumée, une grande forêt nous permettait de nous reposer quelques instants et puis, de toute façon, la nuit ne viendrait pas avant plusieurs heures. Nous ne craignions donc rien, les créatures de la nuit pouvaient évidemment attaquer le jour, tout le monde le savait, même les nouveaux nés. Cela était élémentaire et enseigné aux enfants dès leur plus jeune âge. Nous n'avions pas à avoir peur.

C'est ainsi que nous nous arrêtâmes sous le couvert de la forêt, sous un énorme saule millénaire. Ses branches semblaient s'étendre jusqu'au ciel. Nous attachâmes les chevaux et nous les fîmes se désaltérer. Puis, nous mangeâmes rapidement pour pouvoir les attaquer, et tous les tuer, pour protéger le peuple. Pour montrer la surpuissance de la légendaire cavalerie polonaise. Mais, alors que nous allions nous remettre en selle, la neige commença à tomber lentement du ciel, en a peine trois seconde, d'énormes flocons tombaient en cascade. Mais cela ne sarrêta pas là, le vent se mit à tourner et les nuages recouvrirent le ciel en quelques minutes à peine, le magnifique temps d'été s'était transformé en une énorme tempête, la pluie tomba elle aussi. La grêle ne tarda pas à rejoindre le chaos environnant.

Et comme si cela ne suffisait pas, une horrible cavalcade se fit entendre, fusionnés à la rumeur de cris des guerriers, nous nous dîmes alors que ce devait être de simples barbares pensant avoir trouvé une caravane de marchands. Nous nous armâmes rapidement, puis lancèrent l'assaut, pour tuer ces brigands de passage, une bonne fois pour toute. Nous ne faisions plus très attention aux changements soudain de météo. Le coeur de soldat qui résonnait au son des sabots des chevaux ne pouvait renoncer à ne pas annihiler chaque menace. Les loup-garous pouvaient attendre. Ces imprudents, non.

Nos chevaux s'engagèrent avec fougue dans la forêt, nous ne pouvions nous permettre, de laisser des barbares en vie, notre honneur et dignité en prendraient un coup. Mais, il se trouva que ce ne fus pas forcément des criminels de bas étage auxquels nous nous attendions que nous vîmes apparaitre entre les arbres. Nous entendions toujours le cri d'une cavalcade avant de voir, une fois sortie de la forêt, dévalée de l'autre côté de l'aurée, un spectacle encore plus horrible qu'une horde de loup-garou.

Dans une averse immonde, le ciel était rythmé par le coup des éclairs, une cinquantaine de guerriers montés sur cheval brandissaient des armes, plus ils avançaient, plus je remarquais leur taille et leur singularité. Il ne montait pas des chevaux, le bas de leur corps était le corps d'un cheval, puis à la place normalement d'un cou, se trouvait un buste humain.

Sans oublier, les proportions de ces guerriers, rien que les pattes des chevaux faisaient plus de sept pieds, au niveau du bassin, la créature faisait huit pieds de haut, le buste faisait lui aussi aisément sept pieds de haut, ajusté bout à bout, le corps de ces immondes bêtes faisait quinze pieds de haut(2). Une véritable horreur de la nature, leurs bras aussi larges qu'un tonneau maniaient des armes chacune plus effrayantes les unes que les autres, faux, masse d'arme, hallebarde, toutes à la même échelle que les démons qui les tenaiebt, facilement dans les deux-cent kilogramme la lame.

Tout le bataillon s'arrêta net, nos ennemis semblaient devenir de plus en plus imposant au fur et à mesure qu'ils avançaient. En tête de file, une créature dominait tous ses compagnons, non pas par la taille, mais par l'allure, le bas de son corps, la robe alezan, le ventre blanc, le haut recouvrait ces bras d'une peau laiteuse et une cuirasse de cuir avec de nombreux fourreaux enserrait son torse mais laissait les bras nus. Deux lames aussi imposantes que meurtrières se tenaient entrecroisées dans son dos. A la main, une énorme faux tournoyait. Un rictus bestial ornait la mâchoire, mâchoire carrée et proéminante d'un bouc blond. Son visage semblait gravé dans la pierre. Ses traits étaient agressifs, mauvais, presque démoniaques. Une crête blonde reposait sur la face gauche de son visage. De multiples tatouages ornaient sa figure et rendaient le démon encore plus puissant et dangereux. Un alpha mâle sans aucun doute.

Ma première pensée fut : « Fuis ! » Mais, ce n'est pas ce qui c'est passé. L'ennemi est dangereux, alors qu'un guerrier fonçait vers nous, je vais que sur le haut d'une colline, un jeune homme aux cheveux noirs bouclés nous observait. Mais je n'ai pas vraiment eu le temps d'épiloguer sur cette apparition, je me lançais dans la mêlée, la victoire m'était assurée.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Je me tenais sur la cuvette, la bataille qui venait de se dérouler avait dû être dantesque. Le bataillon entier de hussards ailés, chaque soldats polonais, était pendu dans un arbre, non pas avec une corde, mais avec leurs propres intestins. Le sang gouttait, leurs chevaux étaient suspendus la tête en bas, la gorge déchirée. Il y régnait une ambiance macabre et un silence de mort planait sur ce lieu de désolation.

Devant mes yeux, la scène du massacre se substitua : une bataille faisait rage, le sang giclait, les têtes volaient, c'était alors un autre lieu, une autre époque. Une énorme créature chevaline hybride homme, armée d'une double hache affrontait au milieu du combat une femme ayant la bénédiction du loup. Celle-ci amenait au combat des centaines de loup-garous pour affronter le bataillon de centaures.

Une certitude, c'était comme écrit dans mon sang, le sang de Lèch. Cette bataille avait eu lieu il y a des centaines d'années. C'était durant cette bataille que nous, loups, avions reçus la Russie. Elle appartenait avant à une espèce d'homme chevaux russes dotés dune force gigantesque et capable d'influencer la météo. Pour nous, ils étaient morts. Mais tout portait à croire le contraire, les Polkans étaient de retour et ils avaient bien l'intention de se venger.

(1) Dragons : référence à une unité de cavalerie légère très rependue durant le XIXème siècle

(2) Quinze pieds de haut, environ 4 mètres 50.


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MessageSujet: Re: J'aime écrire et dessiner | la galerie de Sphinx |  J'aime écrire et dessiner | la galerie de Sphinx | EmptyVen 31 Aoû 2018 - 11:19

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Acte 1: Lèch→ Chapitre 6

Sur le chemin du retour, mon esprit était occupé. Je revoyais en boucle la bataille de Russie. Je n'étais pas né, mais je la ressentais, je la vivais. Une main sur ma tête, un silence de plomb. Je savais que chacun de mes camarades ressentait la même chose que moi. La peur. Les Polkans était des esprits de la nature, c'était alors un exploit que d'avoir réussi à les battre. Ceux-ci voulaient se venger, c'était sûr. Je tremblais de peur, je tremblais. Cela faisait de nombreuse année que je n'avais pas ressenti la peur, que je n'avais pas ressenti les sentiments d'être une proie. Comment pouvais-je espérer pouvoir vaincre ces démons, comment ? Un seul polkans était aussi fort qu'au moins cinq loups. Et, de ce que j'avais pu voir, les dégâts produits au rang des hussards ailés étaient bien plus importants que par un Polkan isolé , c'était l'œuvre d'une vingtaine au moins .Sans oublier le massacre : c'était une cruauté que même moi je ne permettais pas. Selon certaines légende, c'était Satan, le Malin lui-même, qui avait créé ces démons. Ceux-ci était jadis plusieurs centaines. Les plaines de Russie était leur territoire. Aucun homme ne gouvernait la Russie à cette époque-là. Mais, d'un seul coup, plus personne n'entendit parler des Polkans. Ils réapparurent peu après notre invasion de leur territoire, mais sinon, c'est tout. Voilà trois cent années que les polkans avaient disparus. D'un coup, ceux-ci réapparurent.

Tout le monde voyait bien que j'étais préoccupé. Comment pouvais-je ne pas être préoccupé, enfin, une armée quasiment invincible vient de réapparaître, et avec elle, un massacre dément de plus de soixante soldats d'élite, soldats n'ayant jamais perdu de bataille. Soldats qui avait la possibilité de nous vaincre, soldats qui représentaient un danger certain. Alors, oui j'étais préoccupé, oui, j'avais peur.

On racontait que les Polkans était invincibles. Dans les contes russes, les Polkans étaient capables de détruire une montagne, tuer un village entier en deux heures. Tant d'exploits dont aucun des miens n'était capable. Mais, alors que je ressassais tout ce que l'on pouvait raconter sur eux, une main se posa sur mon épaule. Un des membres de la meute. Je relevai le regard, apercevant la caverne, notre domaine, ma maison. Mais un détail me chiffonnait, pourquoi Gavriil ne venait-il pas à notre rencontre ?

Pourquoi ? Parce que, passant la tête dans la caverne, une vision de cauchemar s'imprima dans mon esprit, pour ne plus jamais me quitter. Imaginez que l'on vous coupe les bras, qu'on vous les couse avec un horrible fil de fer, puis qu'une fois aspergés d'alcool, on mette le feu à ceux-ci, qu'on vous écorche vif, ne laissant plus que votre tête, pour que l'on vous reconnaisse, puis, qu'on vous décapite, avant de passer votre intestin au préalable retiré de votre ventre, pour vous le passer dans votre trachée, maintenant à l'air libre, pour ensuite le faire ressortir par votre bouche, avant de l'enfoncer par la suite dans le ventre ouvert, montrant parfaitement le visage. Ces cheveux noirs crépus, cette peau caramel, ces yeux autrefois remplis de bonheur, maintenant vides. Gavriil était mort, assassiné. Le sol de la caverne était baigné de sang, le sang de Gavriil, mon meilleur ami, comme mon frère, la seconde personne à laquelle je tenais le plus au monde. Il était mort.
Un flash dans mon esprit. Ce n'était plus mes yeux, encore une vision d'un autre temps, d'un autre lieu. Cette torture, le iznasilovaniye vashey chesti, "viol de ton honneur" en russe, était une torture pratiqué par les Polkans, mais que nous anciens loup-garous avions reprise contre eux. Mais, une œuvre d'une telle violence, cela ne pouvait être que la preuve de leur retour. Plus personne n'avait osé faire cela après. C'était d'une telle horreur que personne ne méritait un traitement de ce genre, Gavriil le premier. C'était si horrible, personne ne méritait cela, sauf les personnes qui le pratiquaient.

Des larmes commencèrent à couler de mes yeux, lorsque je me rendis compte que Gavriil, n'avait pas été le seul à rester ici. Je me précipitai vers ma chambre. Le spectacle était différent. Gretel se tenait contre un mur, une large épée, un estramaçon, planté dans le ventre. En touchant la poignée, comme pour vérifier, que c'était réel, ma main fut prise d'une douleur immonde. Imaginez qu'on vous plante mille aiguilles chauffées à blanc dans la peau, qu'on vous empêche de la retirer et que, à ce contact, vos forces s'amenuisent ? C'était exactement la sensation de j'eus. Par chance, je réussis à retirer ma main, mais cela ne me permit que d'apercevoir le cadavre encore chaud de ma dulcinée. L'épée plantée dans son ventre, là où aurait dû se trouver nos enfants, le futur de la meute, se trouvait une plaie ouverte, infectée. Un seul métal, une seule matière était capable d'autant d'horreur sur les créatures de notre genre, c'est-à-dire Loup Garou, Polkans, Sorcière, c'était le mithril, maléfique alliage d'argent, de calcium, de zinc et de fer, trempé dans un chaudron rempli d'argent et de cuivre en fusion, avant de baptiser la lame du sang d'un nouveau-né, arraché au sein de sa mère. Le mithril tuait tout ce qui n'était pas mort ou non humain. Expliquant la résistance de nos amis de Roumanie, connus pour leur légendaire garde armée d'estramaçons de mithril. La Roumanie est aussi le seul lieu au monde où on peut trouver de cet alliage, qui ne s'obtenait qu'avec des proportions strictes.

Ainsi, une crainte naquit dans mon cœur. Et si, et si, et si les vampires de Roumanie et les Polkans avaient fait une alliance contre nous, loup-garous, pour notre territoire ? Une nouvelle peur s'ajouta à mon esprit, maltraité par les évènements, je commençai à trembler. Mais alors que je pleurais le décès de ma bien-aimé, celle-ci hoqueta, prit une petite bouffée d'air. Je m'apprêtais à lui sauter dessus, mais celle-ci me stoppa, posa un doigt sur ma bouche, puis prenant sa respiration, se mit à parler :

« Il est venu, l'homme que tu as rencontré, après ton massacre, j'en suis sûre, il m'a dit te connaître, t'avoir rencontré il y a longtemps, il avait ces mêmes cheveux bouclés, cet accent étranger, ces habits étranges, ce sourire mélancolique. J'en suis sûr, c'est lui, le fameux Lekki. »

En moi naquit une haine féroce, une colère violente, Lekki était donc coupable ? Cela faisait près de deux cent ans qu'il m'était apparu, tellement longtemps que cela me semblait un rêve. Mais, après, pourquoi jamais Lekki ne m'avait menacé, c'était, là encore, un dilemme, une crainte, qui s'attaqua à mon esprit maltraité. Je chassai ces pensées de mon esprit, pour me tourner vers ma moitié. Mais celle-ci était morte.

Une crise me prit. Je me mis à me secouer par terre, me tenant ma tête. Ce n'est pas possible, elle ne pouvait pas être morte ! Ce matin encore, elle vivait. Ce matin, tout allait bien. Comment, en quelques heures à peine, le destin pouvait passer, me trahir, me violenter ? Sans elle, ma vie n'avait plus de sens. Sans Gavriil non plus. Ils étaient les deux personnes auxquelles je tenais le plus au monde.

Mais, alors que je me lamentais, une main se posa sur mon épaule, un membre de la meute, qui déclara :

« Nous sommes désolé Lèch, mais nous allons retrouver des membres pour les venger.»


Je n'en croyais pas mes oreilles. Comment pouvaient-ils croire que, Gretel et Gavriil était remplaçable ? Je me levai d'un bon, me transformai, d'un coup, sentant la puissance irradier mes veines. Je décapitai l'horrible membre de la meute. Je pensais qu'il faisait partie de ma famille. C'était faux. Rapidement, tous se transformèrent, pour tenter de me stopper, mais j'étais supérieur à eux, je les tuai tous, je leur tranchai la gorge, je bus leur sang, ils ne faisaient pas le poids contre moi.

Je sortis de ma folie meurtrière. Le sang baignait mes mains. Comment avais-je été capable de tous les tuer ? Je sortis de la caverne, le corps encore trempé de sang. Le problème, c'était Lekki, c'était de sa faute, sa faute si j'avais tué les membres de la meute, sa faute.

Je partis donc. En me retournant, je crus voir une silhouette, mais celle-ci disparut aussi rapidement qu'elle était arrivée. Ce n'était que mon imagination. J'étais un monstre, mais le monstre que j'étais, c'était la faute de Lekki. Sans lui, tout se serait passé sans problème. Il était le problème, et j'étais bien remonté, remonté pour le tuer.


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Acte 1: Lech → Chapitre Dernier

J'errais, dans les rues de Varsovie, cherchant une personne, la personne qui était la cause de tous mes problèmes, Lekki. J'ignorais qui il était, ce qu'il était. Mais, ce que je n'ignorais pas, c'est que celui-ci est la personne qui a tué ma dulcinée, mon meilleur amis, la personne, qui, à cause de ces actes me fis rentrer dans une folie meurtrière, folie meurtrière qui se solda par le décès de tous les autres membres de ma meute, de ma main. Ainsi, je parcourais le pays à la recherche de cet être, qui m'avait tout pris. J'avais perdus la notion de temps, j'avais oublié même la date de cette journée. Plus rien n'existait dans mon cœur, seul la rage m'habitait.

Me récréer une meute ne m'intéressait plus, plus rien ne m'importait, sauf, bien sûr, la mort de Lekki. Je m'étais même fait à l'idée que les Polkans maîtrisaient le territoire. Je n'étais plus vraiment un danger pour eux, je n'étais plus qu'une ombre, perdu dans cet univers cruel. Si je me souvenais bien, cela faisait une année complète que je chassais Lekki, mais cela pouvait tous aussi bien être dix année, comme une semaine. Il me semble que nous étions en 1856 ou quelque choses de ce genre. Varsovie et la Pologne à plus grande échelle était maintenant divisé, l'Empire Prusse avait raflé la mise, c'était comme cela, c'était triste. Mais, je m'en fichais, cela faisait plusieurs dizaine d'année que je ne me sentais plus polonais. J'étais avant tous, un loup-garou. Mais, cela c'était aussi avant. Je me répète, mais je n'étais plus que l'ombre de celui que j'avais été. J'étais la main vengeresse, las de la vie, j'attendais juste le repos, pour enfin, retrouver mon amour, ma famille, tous cela dans la mort. Elle semblait la seul échappatoire, la mort au cœur d'ébène allait bientôt m'appeler, j'étais devenus une anomalie, normalement aucune créature ne pouvais vivre autant de temps. Nous, créature du mal, nous défions la vie et la mort.

J'étais une créature du mal. J'avais vécus avec les peurs des humains, certes, je ne partageais plus vraiment de points commun avec eux, mais je n'étais pas dénué de sentiments. J'avais ressentis l'amour tout au long de cette vie de loup. J'avais sentis ma renaissance, j'étais revenu à la vie, en tant que loup. Dès lors je n'avais été heureux qu'à leur contact. J'avais invoqué la peur dans les gens. Ils me craignaient, j'appréciais cela, j'éprouvais du plaisir, comme tout le monde. Ainsi, le regard des gens sur moi m'avait frappé, je m'étais rendus compte de l'horreur que je produisais peur et massacre. Je ne regrettais pas mes actes, cela serait trop simple, non, plutôt je mesurais que tous le mal que j'avais fait n'étais pas nécessaire. J'ai tué des personnes, j'ai bus leur sang, mais certaine personne ont simplement été tué par plaisir, c'était pour ces vies que je réfléchissais, pour ces innocents, frappé. Mais, j'avais une joie, plus jamais des monstres comme moi ferait du mal, car, je le savais, j'étais le dernier loup-garou, avec ma mort, l'espèce disparaîtra. Enfin, les massacres diminueront, ainsi, les personnes amoureuses, ayant des enfants et les aimants. Tous ce que je n'ai pas eu le bonheur de vivre pourront survivre. Là, ou moi je vais mourir.

Ainsi, dans la nuit, j'arpentais les rues déserté de Varsovie, les maisons défilent, personne dehors, ce n'est pas ma présence qui les fait fuir, je le sais, c'est différent. Comme un instinct, bien que je dois dire que je devais aussi les repousser, voir un homme de près de sept pieds erré dans les rues n'était pas ce qui allait aider les gens à sortir d'ici. Je levais les yeux vers le ciel, l'orage arrivait, soit c'était le développement normal de la météo, soit c'était l'armée Polkans qui venait tous nous tuer, hommes, femmes enfants. Une crainte en plus...

Alors que je marchais à la lumière des lampadaire, une voix me héla, je me retournai pour apercevoir un homme se diriger vers moi, grand, sec, fin, les cheveux coincé dans un bonnet de laine, un long manteau pourpre, il ne semblait pas le moins du monde gêné par le froid hivernal, il semblait plutôt jeune, mais, je n'avais tellement plus l'habitude de parler avec les gens, qu'il me semblait presque que je ne savais plus parler, mais je réussis tout de même à répondre d'une voix bourrus en parlant un vieux polonais, le seul langue que je connaissais avec l'allemand et le grec :

« Que me veux-tu mon brave ? »

J'étais étonné qu'il ait osé s'approcher d'un homme de sept pieds avec le nez cassé, l'air patibulaire, un énorme manteau de laine sur les épaules. L'homme se rapprocha de la source de lumière et je remarquais qu'il n'était pas seul, il tenait un chien avec une énorme chaîne, un jolie chien noir, de belle taille, environ quatre pieds et demi de long qui commençais à avoir quelque poil gris sur le museau. Je relevai le regard vers l'homme, manifestement, il n'était pas du pays, il s'adressait avec le même accent qu'avait Gavriil, de plus, il arborait pourtant une peau très blanche, tranchant avec l'image que j'avais de Gravriil. Il me tendit la main et déclara dans un polonais avec un accent grec:

« Bonsoir cher ami, je m'appelle Volt, comme mon chien que voilà. Auriez-vous du feu ? »

Il ponctua ces derniers mots en sortant une pipe en bois de hêtres. Je souris, enfin quelqu'un de sympathique. Je sortis un briquet d'amadou du fond de ma poche, puis lui tendis en répondant dans un grec parfait :

« Bien sûr, tiens. Pour ma part, je me nomme Lèch. »

Je taisais volontairement mon nom de famille, personne n'ignorait le grands méchant Lèch Volkowski. De plus, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu de contact social. Ainsi, je voulais passer un minimum de temps avec cette personne.

Il prit mon briquet, alluma sa pipe, pris une bouffée de fumée, puis me la tendit. Habituellement, je ne fumais pas, mais vu que plus rien n'avais d'importance, je pris la pipe, aspira la fumée et la fis sortir par le nez. Je repassai la pipe à l'homme qui l'enfourna dans sa bouche pour reprendre une bouffée. Ce qui est étrange, c'est que la pipe avait un désagréable gout de sang, mais peut-être n'étais-ce que moi ? Volt, le chien, plissa le nez, Volt, l'humain fit de même, puis me tendant la main, je la serrai :

« Mon bon Lèch, il me faut partir, cela aura été un plaisir de vous rencontrer. »

Je répondis par un sourire, tandis que nous deux nous éloignâmes dans le brume hivernale. J'étais plutôt heureux par cette rencontre. Je repartis dans mon voyage à l'intérieur de Varsovie.

Je continuai donc mon petit bonhomme de chemin, les yeux fixé sur mes pensées. Cela me faisais un bien fou d'avoir rencontré cet homme, il aurait fait un membre parfait dans ma meute, mais, je n'avais plus de meute, ainsi, je ne pouvais que continuer mon voyage dans la solitude. Ma quête, tué Lekki.

Et, alors que je passais devant un magasin d'arme encore ouvert, derrière moi, je me fis de nouveau héler, j'eu espoir que ce soit Volt qui se proposais de m'accompagner, mais en me retournant, je fus déçu de découvrir, un homme de petite taille avec les cheveux roux bouclé qui sortais d'un chapeau noir, de grand yeux noisettes, une épaisse barbe rousse. Un grand manteau de cuir le recouvrais, à sa taille, je remarquai le baudrier, sur le quelle pendait une épée longue de trois pieds, je remarquai de même, les sangle autour de ces épaules, il portait un bouclier, j'en étais sûr. Sous son manteau, il portait une chemise blanche, avec de peint un aigle rouge, portant un rameau d'olivier.

Je déglutis difficilement, je reconnais ce symbole, c'était celui des chasseurs du mal, une catégorie de l'église, qui jurait d'éradiquer toute créature du mal, moi y compris. De plus, l'homme me disait quelque chose. S'en était désagréable, tellement, il me semblait le connaitre Je me forçai à sourire, puis déclara dans un polonais parfait, sans une marque d'accent :

« Bonjour, Monsieur, que puis-je faire pour vous ? »

L'homme eu un sourire mélancolique, s'approcha de moi, puis d'une voix forte déclara avec un accent d'Europe de l'Est que je n'aurais pas sus définir, mais très polonais :

« Enfin, Lèch, ne me reconnais tu pas ? Je suis Piotr, le neveu Miestzho, que tu as exécuté, il y a près de deux-cent ans. »

Mon cœur s'arrêta momentanément, puis mon sang ne fis qu'un tour, je répondis donc le plus humblement possible :

« Mais, enfin, je ne connais aucun Miestzho, même si j'en connaissais un, personne ne peut vivre plus de deux-cent ans. »

L'homme fis une moue boudeuse, je reconnaissais évidemment le visage de Miestzho, ces mêmes cheveux, cette grosse barbe, la même constitution puissante. Il manquait juste un tablier sanglant et il aurait été le portrait craché de son oncle. La différence était que Miestzho, lui était bouché, un chasseur s'annonçait beaucoup plus difficile à gérer. Mais, le plus étrange était que celui-ci ai pu survivre au massacre de un et de deux, que celui-ci ai réussi à vivre plus de deux ans années, sans mourir, ni prendre réellement de ride.

Piotr, finis enfin par répondre :

« Ne fais pas l'innocent, je sais que tu as massacré les deux sangs personne de notre petit village. Pour ce qui est de ma survie, c'est grâce à l'Eglise, qui garde le secret de l'immortalité et qui nous l'offre gentiment. »

Il m'avait percé à, jour, ne me restait plus que comme réussite, que de le tuer. Bandant les muscles de mes bras, je m'approchais calmement de Piotr, une mine au visage, puis me mis à déblatérer des phrases pour l'occuper :

« Mais, enfin, Monsieur, je ne comprends point de quoi vous voulez me parler, je n'ai absolument aucune idée de ce que vous voulez parler, je ne suis qu'un honnête homme de la banlieue de de Cracovie, vous devez sans aucun doute me confondre avec quelqu'un d'autre, je ne sais pas de quoi vous parler. Je suis dans l'incompréhension la plus totale. »

Je continuais de m'approcher de lui, puis posant une main sur son épaule, tandis qu'il arborait une mine étonné, je repris :

« Il se fait tard, vous devriez allez-vous coucher, vous me semblez très fatigué. »

Je me mis alors à faire demi-tour, quasiment sûr que le chasseur avait marché à ma combine, sur son visage, j'étais quasiment sûr qu'il m'avait crus. Ainsi, j'avais commencé à reprendre mon chemin. Mais, à peine avais-je commencé à faire demi-tour, je dus m'étaler sur le sol pour empêcher la lame de trancher dans le dos, me relevant, je fauchai les jambes de Piotr le faisant tomber sur le sol, puis sautant sur sol torse, j'empoignai sa gorge de mes deux mains énormes et me mis à serrer de toute mes forces, je me mis à serrer pour le tuer, puis cracha ces paroles en vieux polonais :

« T'es n'es qu'une erreur, tu n'aurais pas dû survivre, je vais ainsi régler ce problème maintenant en te retirant la vie et en te bouffant comme je l'ai fait à ta pute d'oncle. De la faute de qui crois-tu que je sois devenu un loup-garou ? Sans ton oncle et ses salopes d'amis, vous auriez tous survécus, mais vous avez fait le choix de la mort. Ainsi, ne te plains pas, vous avez tous eu ce que vous méritiez. »

Cette puissante colère me grisait, je ressentais avec bonheur la force parcourir mes veines, je me sentais vivant, tellement vivant.

Mais, alors que j'étranglais toujours cette catin de Piotr, il trouva la force de m'attaquer le front avec le pommeau de son épée. Complètement étourdis, je me relevai, et mis entre mon assaillant et moi une vingtaine de pieds. Piotr, remis de ma tentative de meurtre se lança à l'attaque avec sa lame. Faisant un salto en arrière, je me transformai, je sentis ma force se décupler, je sentis une énorme puissance naître dans le creux de mon cœur, une énorme volonté dans mes veines.

Fonçant, la gueule ouverte hérissé de crocs, j'attaquai le chasseur, je ne pouvais pas le laisser me tuer. Alors que j'envoyais un coup de pattes contre le chasseur, celui-ci para le coup avec son bouclier, avant de feinter tranchant une estafilade dans mon bras gauche, de douleur et de colère. Je lançai assaut sur assaut, mais celui-ci ci arrivait à éviter chacune de mes attaques, malgré la vitesse, la force, l'improbabilité. C'était un dieu du combat, chacun de mes échecs me valait une blessure, qui quoi que cicatrisait immédiatement, cela montrait la domination explicite de mon adversaire. Jusqu'à maintenant, j'avais toujours ignoré qu'un simple humain puisse être aussi puissant. Je devais lancer un assaut, l'occasion se trouva lorsque celui-ci rangea son épée dans son fourreau.

Je bondis vers lui et en à peine trois seconde, mais mon adversaire venait de me prendre de vitesse, il venait de dégainer, une épée, une autre, la lame intégralement en argent. Même épée qu'il me planta dans le ventre.

Je reculai prestement, puis essaya de retirer la lame de mon ventre, mais en tirant sur la poignée, la lame se brisa pour rester à l'intérieur de mon ventre. Je crachai du sang, la douleur était horrible, mais le pire était pour moi, je crois l'impossibilité de revêtir mon apparence de loup, car à peine la lame s'était briser dans mon ventre, mon corps avait rétrécit et mon apparence de loup disparus, me laissant seul face à un guerrier émérite.

Piotr s'approcha, avant de sortir sa véritable épée, arma son bouclier. Puis d'une voix forte cracha de haine :

« J'ai tellement attendus ce moment fils de pute.»

J'étais presque dans une impasse, mais rapidement, je me souvins que j'étais à côté d'un magasin d'arme. D'un sprint, je bondis contre la vitre de l'échoppe, celle-ci ploya sous mon poids, je me relevai, puis bondis vers un présentoir ou je fus agréablement surpris de trouvé un merlin, magnifiquement gros et tranchant, avec ma main droite je l'attrapai, tandis qu'avec ma main gauche, je soulevai de la main droite une hache de bucheron.

Fier et content de l'armement que je venais de trouver, je pus enfin respirer. Si cet enfoiré de Piotr croyait que de m'avoir amputé momentanément de mes talents bestiaux allait m'être fatal, il se trompait grandement. Je n'avais pas passé les deux cents dernières années à tuer des humains, pour offrir un monde meilleurs aux loups garous et aux créatures de l'Ombre.

J'avais appris les doctrines du corps à corps, ainsi, avec ma force naturelle et la technique que j'ai eu le temps d'apprendre, j'étais désormais plus fort que n'importe quelle humain, personne ne pouvait ne serait-ce qu'imaginer avec une chance contre moi.

Même si l'exterminateur avait un matériel suffisant pour me faire des dégâts important, je restais tout de même supérieur, j'étais un loup-garou, un monstre doté d'une force quasi divine, un simple humain même si il avait reçu une vie plus grande que le commun, ne pouvait rien contre moi.

Mes deux armes en mains, je crachai un filet de sang sur le sol, l'argent avait sur mon corps un effet désastreux, je sentais me vision légèrement défaillir, mon cœur se ralentir, mes muscles faillir. Si je gardais encore cette lame d'argent dans le ventre, elle me serait sans doute fatale. Mais je me sentais encore de la garder un peu. J'étais un loup-garou, une simple lame ne me faucherait pas. En plus, je mourrais au combat, pas des suites d'une simple blessure.

Je m'essuyai la bouche d'un revers de main, puis gonflant les jambes de colère, je bondis hors du magasin d'arme, percutant Piotr, qui allait pénétrer dans mon refuge. Mon adversaire en fus déséquilibré, j'avais là une chance énorme de mettre fin à cette affrontement futile. Soulevant mon merlin avec force, je le balançai vers la sale gueule du rouquin.

Mais, mon adversaire était plus vif que je le croyais, d'un simple coup d'épaule, il roula sur le sol, se mettant hors de portée de ma puissante et meurtrière arme. Puis, se relevant, il décrocha son bouclier de son dos puis s'armant de son épée, partis à l'assaut.

Avec une adresse surprenante pour quelqu'un de sa carrure, celui-ci pris son bouclier avant de me l'envoyer dans la face, me brisant quelque dent au passage, puis soulevant sa lame, estoqua me perforant l'abdomen au niveau du poumon droit. Un désagréable gout de sang me pris aux tripes, alors que je crachai un plasma noir sur le sol. Mon poumon droit était percé. Mes chances de victoire venaient de prendre un tournant bien funeste. La lame ed'cier d'un pouce de largeur, comme un glaive avait sans problème perforé mon corps.

Je devais retirer la lame si je voulais avoir un semblant de chance de réussite. Utilisant la force de mes bras, je rejetai mon ennemi au plus loin de moi, en profitant pour retirer l'épée planté dans le torse, qui partis en même temps que je poussais mon adversaire, qui avait la main crispé sur sa lame. Mes jambes se mirent à flageller, mon souffle était cours, mes deux armes dans les mains, je n'avais plus qu'une chance de victoire, mais elle était dangereuse, très dangereuse. Mais, si je voulais un jour pouvoir me venger de Lekki, je devais tenter le tout pour le tout.

Alors que Piotr se releva armant son bouclier, je mis en place ma stratégie, j'étais trop faible physiquement pour le battre. Je devais réussir à récupérer mes pouvoirs de régénération juste le temps de retaper mon corps. Mais, la lame en argent planté dans mon ventre me gênait, je devais la retirer.

Ainsi, je posai mon merlin, empoigna ma hache de bucheron, me l'enfonça dans le ventre, puis trancha sur toute la longueur mon ventre. Je ne pus m'empêcher de grimacer. Puis, jetant la hache à terre empoigna le merlin avant de frapper avec toute la force qui me restait sur le côté de mon ventre.

Mes intestins, mes boyaux se vidèrent par terre dans un bruit répugnant. Je m'effondrai par terre, tellement j'étais fatigué. Ma stratégie avait échoué, j'étais faible, je m'en voulais à moi-même. Je sentais les pas de Piotr se rapprocher et alors que je croyais tout perdus, une voix aux accents méditerranéens déclara :

« Est-ce ainsi que tu profites de la vie ? »


C'était Lekki, j'entendais sa voix dans ma tête, j'entendais la voix du meurtrier de ma bien aimé et de mon meilleur ami. Je voulais le tuer, mais je ne pouvais pas, j'étais trop faible. Lekki continua :

« Tu sais, c'est l'amour et la colère la plus grande source de force. Elle réside en toi, cette force qui te rend meilleur. Tu veux savoir pourquoi tu as toujours eu la force de deux loups ? Parce que la mort te rends plus fort, plus tu la frôle, plus ton envie de survivre augmente, plus ta force augmente. Ta force est liée à ton envie de survivre. Qu'est devenus celui qui a tué deux cent personnes en une seule nuit ? Celui qui a vaincu un vampire en combat singulier ? Qu'est-il devenu ? Qu'est devenue, la légende de Lèch ? Vas-tu te laisser martyriser encore longtemps ? Ressens la douleur de chacun de tes échecs, de chacune de tes blessures cicatrisés. Tu es plus fort que n'importe qui. Il te faut juste une motivation. Me tuer ? Oui, si tu veux, cela ne pourra que te rendre plus fort. Mais, sais-tu ce qui te rendra plus fort ? Plus fort pour me tuer ? Tue le lui, celui qui insulte la gloire de ta renaissance. Deviens plus qu'un loup garou. Laisse toi guider par ton instincts, soit plus que Lèch. Soit la main vengeresse des loups garou. Deviens celui qui pourra sauver ce que tu tiens le plus. Deviens un monstre, laisse ton humanité, abandonne là. Laisse-toi aller à la haine, à la colère, à l'amour, à la mort, à la vie. Sois plus, deviens la mort, deviens une allégorie et un jour peut-être, tu pourras me tuer. »

 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~  

Il avait enfin réussis, Il avait tué Lech, Il avait vengé son oncle. De plus, le loup garou s'était suicidé devant lui. Piotr était victorieux, enfin il se croyait victorieux, parce qu'alors qu'il regardait le cadavre du loup-garou devant lui, le corps de Lèch se mit à tressauter, à trembler, pour se mettre à grandir. Une fore très puissante venait d'aider le Loup Garou à passer à un autre niveau de puissance, il venait d'aider le Loup Garou à devenir encore plus puissant.

Ainsi, le corps de Lèch se recouvrit de cicatrices, là où toutes les blessures qu'il avait reçues de sa vie aurait dû se trouver si il n'avait pas cicatrisé. Un sang rouge se mit à dégouliner de plaie, jusqu'à se soit un magma noir informe qui s'écoule des plaies. Ensuite, un fils blanc comme une colonne vertébrale de rongeur vint coudre les plaies. Le corps de Lèch se mit à grandir de manière démesurée, pour atteindre une taille encore plus énorme que celle qu'il possédait avant. Pour effet de comparaison, Il culminait désormais à la taille d'un Polkans. Toute sa fourrure avait disparus. C'était un loup nue sauf au niveau de sous le torse qui se dressait face à un Piotr médusé par ce spectacle immonde. Les dents de Lèch était devenus tellement grosse qu'il peinait à fermer la gueule, de plus celle-ci ressortait le dessous et le dessus de la mâchoire. Lèch se tordait de douleur. Ses yeux n'étaient même plus humains, ce n'était que deux prunelles rouge comme le sang. La peau rose du nouveau Lèch était comme un cuir, épais, terne, résistant.

Lèch n'était plus celui que le monde avait connus. Lèch était devenus plus, Lèch était la mort, Lèch était surpuissant. A ce moment même de l'humanité, Lèch était la créature la puissante au monde, invulnérable, invincible, surpuissant. Durant une poignée de minutes, Lèch était la créature la plus puissante au monde.

C'est un Piotr médusé qui se fit tranché le les jambes d'un simple coup de pattes. Il se fit dévoré par Lèch, qui s'amusa avec un Piotr qui s'accrochait à la vie, encore et encore. Mais, alors qu'il laissait Piotr, Lèch se dirigea vers une maison avant de ressentir une étrange sensation au niveau du bras, car en dessous du coude, il n'avait plus de bras. Il y avait-il, une explication ? Oui, un homme à la peau blanche et aux longs cheveux blancs venait de lui couper le bras avec une énorme épée, épée qui tenait dans son dos, juste au-dessus d'un long manteau pourpre. Lèch lui était supérieur en vitesse, en force en tout. L'issus de ce combat n'aurait normalement dû ne faire aucun débat, aucun problème. Pourtant, alors que le bras que Lèch avait complètement repoussés, dû à un pouvoir de régénération intense, celui-ci s'écrasa par terre.

L'homme au manteau pourpre n'avait rien fait, Lèch s'était lui-même tuer. Son envie de tuer Piotr, Lekki tout le monde, l'avait doté d'une force qu'il ne pouvait supporter. Ainsi, son cœur, son corps, ses poumons ne résistèrent pas. Lèch commença à se décomposer et repris ces esprits. N'apercevant l'homme au manteau pourpre, nulle part. Mais, par contre, il remarqua un Piotr en parfait état, vivant qui le regardait de deux prunelles enflammées, puis prenant son épée, il la planta dans le large dos d'un Lèch déchiré, il ne pouvait plus respirer, son cœur ne battait plus, il était en situation d'hémorragie. Lèch était entrai de mourir.

Et, alors que Lèch agonisai, le monde autour de lui su substitua. Il ne voyait qu'une large lumière, dans cette lumière, se trouvait tout ceux perdus par lèch, sa meute en entier, sa meute morte. Lèch embrassa cette lumière, puis sa tête se reposa sur le sol.

Lèch Volkowski était mort, aussi mort qu'un cadavre. Pour ces crimes, si l'enfer existe, il souffrira dedans pour l'éternité.


Dernière édition par Dante McArthur le Ven 31 Aoû 2018 - 11:37, édité 1 fois
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Humeur : Vengeresse

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MessageSujet: Re: J'aime écrire et dessiner | la galerie de Sphinx |  J'aime écrire et dessiner | la galerie de Sphinx | EmptyVen 31 Aoû 2018 - 11:36

Je garde ce post pour mes dessins Wink

voici les dessins:
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